Vos revenus fonciers sont imposés non pas à 41% mais à 56,5% en incluant la CSG (dont une partie déductible l’année suivante).
Si vous apportez le bien à une SCI à l’IR, ça ne changera strictement rien du point de vue fiscal. Si vous optez pour l’option à l’IS, et en choisissant judicieusement votre plan d’amortissement, vous pouvez effectivement fortement réduire, voire totalement annuler, l’imposition pendant de nombreuses années.
Mais en contrepartie :
– Vous devrez payer l’impôt sur la plus-value sur la valeur actuelle du bien, par différence avec sa valeur d’acquisition
– Vous devrez payer les droits de mutation à titre onéreux
– Vous ne pourrez pas percevoir directement et régulièrement les loyers, puisque la trésorerie devra rester dans la SCI (vous pourrez cependant la récupérer en procédant, prudemment, à des réductions de capital)
– En cas de revente vous ne bénéficierez d’aucun abattement pour durée de détention, et toute l’économie d’impôt initialement générée par les amortissements réapparaîtra en plus-value extraordinaire.
À vous de voir si le jeu en vaut la chandelle, mais il vaut mieux ne pas rater votre coup...
Vos revenus fonciers sont imposés non pas à 41% mais à 56,5% en incluant la CSG (dont une partie déductible l’année suivante).
Si vous apportez le bien à une SCI à l’IR, ça ne changera strictement rien du point de vue fiscal. Si vous optez pour l’option à l’IS, et en choisissant judicieusement votre plan d’amortissement, vous pouvez effectivement fortement réduire, voire totalement annuler, l’imposition pendant de nombreuses années.
Mais en contrepartie :
– Vous devrez payer l’impôt sur la plus-value sur la valeur actuelle du bien, par différence avec sa valeur d’acquisition
– Vous devrez payer les droits de mutation à titre onéreux
– Vous ne pourrez pas percevoir directement et régulièrement les loyers, puisque la trésorerie devra rester dans la SCI (vous pourrez cependant la récupérer en procédant, prudemment, à des réductions de capital)
– En cas de revente vous ne bénéficierez d’aucun abattement pour durée de détention, et toute l’économie d’impôt initialement générée par les amortissements réapparaîtra en plus-value extraordinaire.
À vous de voir si le jeu en vaut la chandelle, mais il vaut mieux ne pas rater votre coup...